Friday, August 19, 2011

Un costume Goth



Un beau samedi matin ensoleillé, le mari de Simone sortit la robe noire et blanche que Simone n’avait pas portée depuis son achat. Celle-ci, en effet, avait des mains de squelette sur les hanches ainsi que des cranes sur la poitrine. Ce n’était donc pas une robe de tous les jours!

Afin de perfectionner le costume, Simone enfila une paire de collants trouée à souhait. Pour finir, du maquillage noir et des bottes à talons hauts. Elle était un peu nerveuse, surtout qu’elle s’était fait récemment demander par une inconnue pourquoi elle avait fait semblant de s’habiller avant de sortir.

Pourtant, le premier commentaire fut itéré par une jeune femme qui s’extasia sur les collants. « Dites-moi où vous les avez acheté! » Insista la jeune femme. « Mon chum adore ce genre de collant! »

Au restaurant, une dame âgé d’une soixantaine d’année dit à Simone, « J’adore, mais j’adore votre costume, Madame! Il est tout à fait délicieux! »

Et dire que Simone s’inquiétait avant de sortir…

Thursday, August 18, 2011

Santa Claus's Village, Take Two


Simone couldn't get over it: the place had not changed in nearly twenty years! Even the same people worked the place. Same Santa, same Mrs Claus and same boat driver with the crazy music and scary donuts in the middle of the river.

But the important thing? Little B loved the place at least as much as his older siblings had before him. He fed the reindeer, rode the train, refused to use the potty (no WAY was he going into the ladies: he's a BOY!), and rode all the rides.

Time ran short, as it inevitably does. After the boat ride on the river, there was a bit of time left for climbing on the playground equipment but no visit to the animal farm and the ferris wheel got missed completely. To top off the trip, Simone stopped at the gift shop.

Little B hunted somewhat desperately for a mug with his name on it (he's already got two) and had to settle for a bright red mini hockey stick. Little J, who had accompanied them on their visit wanted candy. She got a straw filled with blue powdery sugar stuff. It promptly turned her mouth to a bright shade of blue.

"What's with her mouth?" Asked little X on the bus.

"She misbehaved and Santa saw her," said Simone. "So he turned her tongue blue."

"That's not even true," little X retorted, hands on hips. "I misbehaved and Santa didn't turn MY tongue blue!"

Welcome to Santa's Village in 2011...

Wednesday, August 17, 2011

Le village du Père Noël


Pour fêter le mois de juin, la classe du petit B avait préparé un super voyage : à Bracebridge pour aller au village du Père Noël.

Le petit B était très excité car sa maman allait accompagner sa classe et en plus, la petite J allait être dans son groupe. Le petit B adore la petite J! Et la petite J n’est pas loin d’avoir des sentiments réciproques.

Premier arrêt? Au parc. Tout bonnement. Les deux enfants embarquèrent dans les glissoires entre bouchées de leurs sandwiches puis, finalement, direction les montagnes russes. Pas rassurée par le rapport que les freins s’étaient brisés plus tôt dans la matinée suivi tout de même les enfants. Il faut dire que si le manège roulait bien, l’arrêt était plutôt brusque. Mais le petit B voulu y retourner à trois reprises. La tête de la pauvre Simone lui faisait un mal fou…

Quelle idée… Des montagnes russes au village du Père Noël…

Tuesday, August 16, 2011

NOGRTRLV


Simone stared at her phone, unable to understand. She had just received a picture of a license plate that said "NOGRTRLV". As an explanation for the plate, the caption below it stated, "A father's love for his daughter."

Much as Simone's father undoubtedly loves her, she doubted he would be the author of this license plate. She sent hubby a reply asking what the picture was about.

He in turn expressed his confusion: he had recently bought the license plate for his 17 year old daughter, the first and only child in the family to have a car, courtesy of her father. He couldn't understand how the picture had been sent to Simone.

An error, no doubt.

A life lesson in being cautious about who text messages go out to as well...

Monday, August 15, 2011

Les coups de poing



Simone était de garde. Elle faisait son va et vient quotidien sans trouver quoi que ce soit de remarquable lorsqu’elle aperçut une fille qui martelait fiévreusement la poitrine d’un garçon de son âge de coups de poing. Horripilé, Simone se dirigea vers le « couple ».

Les jeunes arrêtèrent leur manège et Simone leur adressa la parole. « Vous devinez sans doute ce que je vais vous dire? »

La fille fit une moue. « De ne pas donner de coups de poing. »

« Ça ne fait pas mal, » dit le garçon.

« C’est parce qu’elle ne frappe pas comme il faut. » Simone regarda la fille. « Le pire c’est que tu risques fort de casser tes poignets si tu continues de le frapper comme tu le fais. »

« C’est vrai, » marmonna la jeune fille. « Regardez, Madame! Mes mains sont toutes rouges! »

En effet, les mains de la fille étaient rouges. Et aux mauvais endroits.

« Est-ce que vous pourriez me montrer comment frapper comme il faut? » Chuchota la jeune fille dans l’oreille de Simone.

Le garçon fit un pas en arrière.

Ça ne se gêne pas, les filles ces jours-ci…

Friday, August 12, 2011

I like you...


Little J sidled up to Simone for the third time that morning and hugged her. So far, he'd hugged her left arm, her waist and her right leg, depending on what he could reach. Each time he hugged Simone, a beatific smile illuminated his features.

He stared up at Simone. "I'm going to invite you to my birthday," he promised.

Simone smiled at him a little distractedly as she was attempting to supervise the hand washing prior to lunch ritual in the classroom.

"I'm going to be five years old," he added meaningfully.

"Uh huh," said Simone, somewhat distracted by the group of 20 kids she was supervising.

Encouraged, little J hugged her once more. "I like you. You're soft," he said.

Hmpf. Soft? Possibly, that's good. Gotta be better than, "I like you. You're hard." ...

Thursday, August 11, 2011

Une nouvelle coupe de cheveux...



Simone était fatiguée d’être blonde. Ses cheveux étaient abimés et elle trouvait qu’elle avait la mine délavée.

« On passe au foncé, » déclara-t-elle au coiffeur qui s’obtempéra.

« Et si on coupait tes cheveux plus courts, » suggéra le coiffeur, une fois la couleur faite. « Ce sera pour ta prochaine visite. »

Simone fit la moue. « Pourquoi pas maintenant? »

Ravi, le coiffeur sortit ses ciseaux. Une demi-heure plus tard, Simone ne se ressemblait plus du tout. D’ailleurs, le petit B l’approcha timidement et murmura, « C’est toi, Maman? »

Et il ne fut pas le seul. Personne ne reconnaissait Simone. Sauf le mari de Simone. Lui, il la reconnaissait. Et il n’était pas du tout content. Alors là, pas du tout… Histoire de dire que lorsqu’on ose se faire plaisir, il y a toujours quelqu’un qui y trouvera à redire…

Wednesday, August 10, 2011

After the grad


Simone had the opportunity to dine with three young men recently, immediately following the graduation of her oldest son. The four of them were dropped off on Bayview Street in Toronto and left to their own devices. Amongst the fancy establishments located there, the final choice (once sushi was ruled out on account of Simone having eaten there for lunch) was Wild Wings.

The place was empty save for them and, miraculously enough for a slow Saturday night, the service was excellent. The boys entertained Simone with stories and she laughed so much that she nearly forgot how much her feet ached in her new shoes after having walked in them for a mile from the grad to the parking lot. Up and down stairs. Please commiserate. New heels.

Anyhow, Simone is very grateful to the boys for their good cheer and enlightening conversation. Hopefully, they drank in moderation later that night when they partied the end of undergraduate years for the 22 year old.

Nah... Moderation is for sissies. And koalas :)

Monday, August 8, 2011

Tête de koala


Il parait que lorsqu’on se rase le crâne, il faut faire très attention. En effet, on doit raser les côtés de plus près car ces cheveux poussent plus rapidement que ceux sur le dessus de la tête.

Si on ne fait pas attention, ou si on est paresseux et on rase le crâne avec la même lame, il y a grand risque qu’on finira avec les deux côtés de la tête recouverts de cheveux ébouriffés alors que le dessus du crâne sera encore bien rasé.

D’où le terme, tête de koala.

C’est une mise en garde – prenez soin de l’observer!

Friday, August 5, 2011

University Graduation


The sun shone bright that day. Students milled around. Parents milled around. Young children cried. The heat rose a little higher in the giant tent where the graduation was being held and then, mercifully, a breeze rose out of nowhere and blew through the openings.

Speeches lasted for over an hour and Simone, despite being immensely proud of her son, wondered why she'd neglected to bring a book. Inevitably, however, the speeches wound down, bringing to an end the massacre of the French language that many of the illustrious academics had tried to spit out.

Role call for nearly 400 students took less than fifteen minutes as no prizes were officially awarded. Students received awards but no official presentation occurred, so that Simone's 22 year old's Bilingual Award of Excellence went unnoticed, save for the mention in the graduation handbook...

And in Simone's heart, of course!

Wednesday, August 3, 2011

Ma-la-de!


L’enseignante demanda au petit B pourquoi il avait été absent.

Celui-ci, ne voulait pas la regarder dans les yeux. Le regard fuyant, il tenta de s’échapper.

La prof savait pourtant que l’absence de l’enfant avait eu lieu parce qu’il avait tendance à frapper ses amis, à les lêcher et à cracher. Maman avait décidé de le punir.

« Alors? Pourquoi as-tu été absent? » Insista la prof.

Les sourcils froncés et le menton en galoche, le petit B cracha, « Ma-la-de! J’ai été ma-la-de! » avant de s’asseoir, les bras croisés et le dos au prof, au tapis.

Tuesday, August 2, 2011

Francophone vs Anglophone


Anglophone: C'est quoi, ton nom?

Francophone: Manon.

Anglophone: C'est quoi ton nom?

Francophone (soupir): Manon.

Anglophone (on va se comprendre ou quoi???): C'est quoi ton nom?

Francophone (pas contente maintenant...): MA-NON!

Anglophone: Oui. (enfin on se comprend) Ta nom!