Friday, November 28, 2008

Déjà plus d'un mètre de neige...


Et les enfants sont prêts à s'entretuer.

Bon, d'accord. Les enfants ne s'entendent pas très bien ensemble même lorsqu'il fait soleil et que la température nous permet de sortir de la maison sans avoir à enfiler deux manteaux, trois paires de chaussettes, des bottes d'hiver et un costume de neige. Ah! J'oubliais les mitaines!

D'ailleurs, c'est très amusant d'avoir à s'habiller d'une telle manière, surtout lorsque frérot ou soeurette a besoin de faire la même chose. Si, si! On se place devant la penderie, on refuse de laisser passer l'autre et on met plusieurs minutes à s'habiller. Il faut dire que celui qui s'habille risque de souffrir aussi. C'est chaud, tous ces vêtements! Mais si l'autre se met à hurler, alors là, c'est gagné!

Et dire que nous ne sommes qu'au mois de novembre et que nous avons autant de neige qu'en février... L'hiver s'augure mal. Simone va devoir cacher tous les couteaux.

Thursday, November 27, 2008

Bébé B nous dit bonne nuit


Lorsque Simone prépare le bébé à aller au lit, elle lui lit une histoire. Bon, d'accord, Simone lit un minimum de trois histoires. Bébé s'installe confortablement à coté de sa mère et écoute attentivement les histoires qu'elle raconte.

"Veux-tu que nous lisions celui-ci maintenant?" demandera Simone en présentant un choix de livres à Bébé B.

"Nah," s'écrit-il, content de jouer ce jeu avec sa maman.

"Celui-ci alors?"

"Nah," dit-il.

Et cela continue pendant plusieurs minutes: Simone, qui connait bien son fils, cache les livres qu'il préfère en-dessous des autres.

L'après-midi, Bébé B se couche dès que Simone quitte la chambre et referme la porte derrière elle.

Le soir, par contre, Papa se joint à ce rituel juste à temps pour la lecture du troisième et dernier livre. Papa taquine Simone. Papa taquine Bébé B. Puis il est temps d'aller se coucher. Simone embrasse son petit dernier et sort de la chambre.

Papa ne sort pas aussitôt - et Simone sait qu'elle retrouvera un jouet insolite et plusieurs livres dans le lit de bébé au petit matin. Car le jeu de Papa, il se déroule comme ceci....

"Que voudrais-tu apporter au lit ce soir?" demanade Papa à Bébé B. "Veux-tu un livre? Un jouet?" Et ainsi de suite jusqu'à ce que le petit donne la permission à son père de partir.

Et ça ne finit pas là! Papa, avant d'aller se coucher quelques heures plus tard, passera chez bébé pour voir s'il dort bien et s'il est bien bordé. Un soir, il y a quelques semaines, Bébé B se réveilla lorsque son père passa chez lui. Depuis, Bébé B ne dort pas lorsque ses parents quittent sa chambre. Il attend gentiment le retour de son papa pour se permettre de s'assoupir.

"Dah-i!" soupire Bébé B dès qu'il voit son père.

Et, un sourire dessiné sur ses lèvres, ce beau petit ange s'endort finalement..

Wednesday, November 26, 2008

Stuff Happens


It's 8 pm and bathtime in the Simone Maroney household.

How does Simone know it's bathtime? Baby B has removed all his bath toys from their storage place and thoughtfully thrown them into the tub. Since bathtime is normally equivalent to a wrestling session in water and soap, never a good combination, when Baby B is not bath-inclined, Simone immediately seized the proverbial bull by the horns, and got things ready for bathtime. She set a towel out on the ground over Baby B's pillow, laid out his pyjamas as well as a fresh diaper for the night. Then, having removed her clothing, she jumped into the tub.

Baby B, dressed only in a diaper, waddled up to the tub.

Simone reached out, removed the diaper and inquired, when Baby B skiddled out of the way, whether the little guy intended to take a bath.

"Nah," he said, moving further out of Simone's reach.

Simone frowned, puzzled by this behaviour. "Do you want to use the potty?" she asked, gathering the bath toys so she could put them away.

Baby B didn't answer. He ran back and forth the length of the washroom in an agitated manner.

"Go slowly," admonished Simone, "You might slip!"

Undaunted, Baby B continued his frenetic running. It ended rather abruptly with a juicy fart then started up again a moment later until Baby B realized that he had poo sliding down his leg. He then stood still, looked at Simone and pointed needlessly to the mess. There was no way Simone could have missed it. There was poo on the towel, on the floor, on the baby...

Sighing, Simone got out of the tub. Using baby wipes, she cleaned up some of the mess, particularly the stuff on the moving object. Then she clued in to the obvious: she couldn't put the wipes in the toilet or they'd clog it up and she didn't want to put them in the garbage as it had no liner. The diaper genie, guaranteed to contain foul smells and refuse, was not in the washroom. It was not even in the bedroom adjacent to the washroom. It was in the gulp hallway.

Simone placed Baby B, who was extraordinarely cooperative throughout this process, on the bathroom carpet and instructed him not to move. Then she opened the bedroom door a crack. She could see nobody but doors were open and lights were on. She didn't want to be seen wearing the nothing she was wearing.

"Where is everybody?" she shouted.

"Do you need help?" her husband shouted back.

"No. I just want to know where everyone is."

Within a minute the kids were assembled downstairs in the hall. "Now go away," Simone instructed. The kids gave her puzzled stares but did as they were told. Simone's husband stood rooted in place. "Are you sure you don't need any help?"

"Nope, no help needed," Simone darted out, grabbed the diaper genie and darted back. She finished cleaning the mess, scrubbed Baby B and herself in the bath and pulled the full laundry basket over to the stairs before putting Baby B to bed.

"It sounded as though all heck was breaking loose upstairs," remarked her husband when they were sitting together in front of the television.

Simone shrugged and explained her night. "What can you do?" She asked. "Sometimes, s--- happens!"

Tuesday, November 25, 2008

Le zoo du mardi matin


Tous les mardis, Simone conduit un groupe de jeunes de 13 ans de leur école jusqu'à une maison de retraite. Leur prof s'est arrangé pour que ses élèves passent une heure avec des personnes agées. Les retraités mènent. C'est à dire qu'ils choisissent les activités auquelles leurs jeunes visiteurs vont participer. Le prof était formel, même si le jeune est un gars et que sa retraitées veut se faire faire une manicure, il faut exaucer les souhaits de la dame.

Mis à part le voyage en enfer à chaque fois qu'une bande de garçons de treize ans se tassent dans la voiture de Simone, si on sait garder son calme, tout cela peut être très intéressant. Un des garçons ne dit jamais rien depuis qu'il a vu Simone en costume de Catwoman à l'Halloween et qu'il l'a approché pour lui dire bonjour AVANT de se rendre compte qu'il la connaissait déjà. Depuis, il se contente de rougir et de lui faire des yeux doux. Un de moins qui parle, c'est déjà ça!

Ce ne sont pas toujours les mêmes gars qui s'entassent dans la voiture mais il y en a toujours au moins un qui est poli et qui se souvient de dire merci. Aujourd'hui, Simone a eu droit à un garçon qui a la taille d'un énergumène adulte qui a dit à un de ses copains qu'il ferait mieux de se taire lorsque ce dernier se mit à décrire des situations sexuelles avec des animaux.

Ouf!

La semaine dernière, un des garçons, pressé de se joindre à une bataille de boules de neige, a refermé la portière de la voiture sur la queue du chien. Cette semaine, un autre a laissé la porte ouverte - oui, c'est noté, ils vont d'une extrème à l'autre - et le chien s'est échappé. Il a fallut deux gars pour ramener le chien dans la voiture. Ce chiffre était sans aucun doute excessif. Ni l'un ni l'autre (Simone parle des gars et non du chien) ne voulait retourner à l'école.

Le bébé s'amuse beaucoup chaque fois que ces jeunes hommes se joignent à lui. Lorsque sa chanson préférée passe, Bébé pointe à chaque garçon en succession pour qu'il tape dans ses mains.

"Nan!" finit Bébé, d'un ton triomphal.

Les garçons éclatent de rire lorsque Simone tente d'applaudir tout en conduisant la voiture.

Et dire que ces voyages ne prendront fin qu'en février...

Monday, November 24, 2008

Dog Treats


You wouldn't think that dog treats could become a cause of dissension. Or, if you have kids, you can already guess where Simone is headed with this.

On the weekend, the husband went to the grocery store to pick up interesting cheeses to accompany the interesting wine he'd already purchased. While there, he spied a box containing an assortment of appetizing cookies. Upon closer inspection, he realized that the cookies were in actual fact dog treats. Amused by the concept, he purchased the item and brought it, along with the cheese, home.

Simone unpacked the groceries and, having ascertained that the box filled with cookie-lookalikes was meant for the dog, hit upon a potential problem.

"We have to hide these from the kids," Simone told her husband.

"Why?" he asked. "They're for the dog."

Simone explained that once the cardboard was removed from the clear plastic container, there would be nothing stating that the cookies were dog treats. "They look so yummy that the kids are bound to try and steal one."

Simone's husband settled for giving the dog a treat. Simone went to work on the computer.

Enter Twiddledee. "I'm hungry," he says. "When's lunch?"

Simone's husband, who is in the middle of preparing the object of Twiddledee's request, asks, "Do you want a cookie?"
Simone valiantly tries to shake her head no to discourage Twiddledee from accepting the "treat". The offer of a free cookie proves too tempting for Twiddledee. Simone's husband says, "I'm going to give one to the dog."

"Don't," says Twiddledee. "It's got chocolate."

"It's carob," says Simone listlessly.

"What?" Twiddledee takes a bite of his cookie. "Hey, not bad," he says.

"They're dog treats," says Simone's husband.

Twiddledee is momentarily stalled. Then he stuffs the rest of the cookie in his mouth before either the dog or his father can retrieve it.

"How about you get Twiddledum," suggests Simone's husband to Twiddledee.

"She'll throw up," wails Simone. On second thought, since Twiddledum used to gleefully eat as much dog food as she could, Simone thinks that Twiddledum may not be against eating a doggie treat or three.

Twiddledee and Twiddledum return. Twiddledum picks out a cookie with sprinkles and takes a nibble. "It tastes different," she says.

"It's a dog treat," says a jubilant Twiddledee.

Twiddledum hesitates then slowly eats the rest of the cookie, pausing to lick the sprinkles off her fingers.

A few hours later, shortly before dinner, Simone caught Twiddledee reaching for the top of the fridge where the container of cookies hid.

"What?" He asked belligerently. "I'm hungry."

Simone removed the container from Twiddledee's grasp with a sigh.

Even when the kids know they're dog treats, they have to be hidden.

Friday, November 21, 2008

La maison des fous


Simone passait un après-midi parfait. Elle avait fini tout ce qu'elle avait à faire et venait tout juste de s'asseoir dans le fauteuil avec un bon roman lorsque la porte d'entrée s'entrouvrit.
C'était la fille de dix ans qui passait par la maison après l'école pour récupérer le devoir de Mathématiques qu'elle avait oublié ce matin-même. Elle dit bonjour et s'enfuit rapidement chez son père avant que Simone ne puisse lui donner une tâche quelconque à faire.
Simone s'enfonça un peu mieux dans le fauteuil et reprit sa lecture. Elle avait à peine fini de lire un paragraphe lorsque la porte s'ouvrit à nouveau. Simone crut d'abord que c'était sa fille qui revenait mais non. C'était le garçon de 17 ans qui tentait d'échapper à la présence de sa soeur et qui donc venait visiter sa mère, accompagné de sa petite amie. Il passa quelques minutes à taquiner sa mère puis lui montra son bulletin scolaire. Ses notes étaient superbes - sauf une, celle de son cours préféré! Il demanda donc à Simone de contacter son prof.
"Les rencontres entre les profs et les parents se feront demain entre 18 h et 20 h," lui dit-il.
"J'appelerai ton prof," promit Simone qui n'avait aucune envie de se déplacer en soirée.
"Mais elle voulait te rencontrer," se plaint l'adolescent. "Je suis sur que vous vous entendrez à merveille!"
"Oui, bon, d'accord," trancha Simone, fière de sa réponse. Elle n'avait rien promis en fait, sauf d'appeller la prof.
"Où est tout le monde?" demanda le garçon de 17 ans.
Simone jeta un coup d'oeil vers son livre mais pas question de reprendre sa lecture dans de telles circonstances. "Le bébé dort. Ta soeur est chez votre père. Le garçon de 13 ans va arriver d'une minute à l'autre avec un copain qui mange ici ce soir. Et le mari est en retard, faute d'un excès de circulation."
"J'ai faim," dit le garçon qui faisait mine de ne pas avoir écouté.
"Moi aussi," engendra sa copine.
Simone se dirigea vers le réfrigérateur et leur offrit son déjeuner. Elle n'avait pas été capable de le manger à cause d'un manque d'appétit. Les deux adolescents le dévorèrent en quelques instants ainsi qu'une grosse grappe de raisin et un contenant de fraises. Ils venaient à peine de terminer leur repas que la porte d'entrée s'ouvrait à nouveau.
"Tu ne diras rien," lança le garçon de 13 ans.
"Tant pis pour toi," protesta son ami. "Je dirai ce que j'ai envie de dire."
"Bonjour!" dit Simone. "Vous avez beaucoup de devoirs?"
"Oui, oui, on s'y met," grommela le garçon de 13 ans.
"Il est de mauvaise humeur parce qu'il a eu une mauvaise note en Géographie," informa le copain.
Les deux garçons s'installèrent sur le fauteuil où Simone, il ya si peu de temps, passait quelques belles minutes solitaires avec son bouquin. Simone passa à la cuisine pour préparer le repas. Les deux amis allumèrent la télé.
"Bon, on va faire nos devoirs dans l'autre salle," dit le gars de 17 ans à Simone. "Il y a trop de bruits ici."
En effet, les deux garçons de 13 ans se disputaient parce que l'un voulait écouter une émission et l'autre voulait jouer à PlayStation.
Dix minutes plus tard, rien n'était résolu entre les deux garçons et quelqu'un frappait à la porte. Simone ouvrit car personne d'autre, même le chien, ne semblait interessé par le nouveau venu.
"Je suis ici pour travailler sur un projet," annonça un garçon de 13 ans.
La voix de ce dernier fit accourir les deux autre phénomènes de 13 ans.
"Luc! Qu'est-ce que tu fous ici?"
"Ben, j'fais parti du groupe."
"Oui, mais on n's'attendait pas à ce que tu viennes!"
"Je croyais qu'il n'avait qu'une personne qui venais ici ce soir," demanda Simone en se frottant le front. Une douleur persistente venait d'y apparaître.
"Euh, et ben, il y avait une personne à souper et une personne pour le projet." Les trois garçons se lancèrent dans le fauteuil. Là, Simone intervint et éteignit le poste. "Au boulot, alors. Si je dois faire face à trois garçons de 13 ans..."
"Euh, et ben, il y a un autre garçon de 13 ans qui vient. Luc, on ne s'attendait pas à ce qu'il vienne. Michel doit arriver d'une minute à l'autre."
Simone poussa un profond soupir. Surtout que quelqu'un sonnait à la porte. C'était Michel. Et la sonnerie, bien sur, avait réveillé le bébé. Elle alla chercher le petit, changea sa couche, lui donna à boire et, le temps qu'elle redescende, il y avait 5 garçons de 13 ans dans la cuisine.
"Euh, et ben, c'est que nous sommes 5 dans le groupe et on doit tous pratiquer ensemble," expliqua le fils de Simone.
Un autre profond soupir. Simone installa le bébé devant la télé et dit aux adolescents de 17 ans de le surveiller. Elle allait promener le chien, histoire d'obtenir quelques minutes de paix. Le fils étudiait ses maths - il en profita pour poser une question super compliquée à sa mère - et sa copine était endormie.
"Tu sais," nota Simone, "si ta copine est en manque de fer, elle devrait prendre des suppléments au lieu de sucer ton cou." Puis elle tenta de répondre à la question de maths avant de s'échapper.
Dehors, il neigeait à tout casser. Simone et le chien s'amusèrent dans le silence presque complet d'une tempête. À leur retour, le mari venait de rentrer et ouvrait une bouteille de vin. Les adolescents de 17 ans étaient partis. Les garçons de 13 ans se bousculaient à l'étage, comme un mauvais rêve presque oublié. Le bébé était toujours devant le poste.
"À la tienne," lança le mari. Il avait versé plus de la moitié de la bouteille dans un énorme verre de vin. "Et aux enfants, bien sur," ajouta-t-il en avalant une grosse gorgée.
Simone fut très tentée de faire comme lui...

Thursday, November 20, 2008

Sunnidale Park


"Take me home, Nan."
So Simone, Baby B and Eliot the dog got to the playground at Sunnidale Park after much arduous trudging. Simone dutifully followed previously made tracks but Baby B, who lacked the experience to do such a thing and the height to actually see where the tracks were, settled for a series of falls into the snow. Since Baby B does not like to have any sort of dirt, foreign object or snow on his person, the falls into the snow were inevitably followed by squawking from the short guy and dusting and patting from Simone to remove the very offensive snow. Occasionally, she also to reinsert hands into mittens, a complicated operation requiring the use of almost every body part. If you don't believe this, try going out in the snow in your gear (hat, mittens, coat and boots) with a toddler and replace the kid's mittens. Go ahead. Simone dares you.

In the meantime, the dog happily bounded back and forth, frequently knocking Baby B into the snow, thereby necessitating more dusting, patting and mitten fixing upping. Such great fun!

A few minutes at the snow infested playground convinced Baby B that he truly did not want to stay there.

"Kah," he demanded in authoritarian tones. In case Simone failed to comprehend this very clear request, he pointed toward the car, half a mile away, with an unerring sense of direction.

Sighing, Simone agreed to his request. What was she going to do? Make him stay in the cold and the snow and listen to him scream in protest?

"K'wee," demanded the short boss. Danny de Vito has nothing on this kid.

Simone followed orders, like a good Nan. She had to stop every minute or so. Trudging through the snow while carrying a thirty plus kid and avoiding a bounding dog took every ounce of energy she had. Every time she placed Baby B back onto his feet, he hollered, "K'wee! K'wee!" crying energetically. Simone stood there, catching her breath and hoping Eliot the dog would not push her over. Even so, the trip back to the car took half the time than the trip there.

A taxi driver had parked his van next to Simone's car. He was just coming out of the portable potty when Simone dropped Baby B unceremoniously onto the parking lot so she could open the car doors.

"I've been watching you," the taxi guy said to Simone. "I've got a dog and a 3 year old meself and I gotta tell you, you wouldn't be catchin' me going through that snow with both of them. Simone smiled politely and nodded.

Maybe she'd been dropped on the head one too many times as a kid.

Wednesday, November 19, 2008

Le parc en hiver




Bon, d'accord. Simone a finalement décidé de dire oui malgré elle. Elle conduit jusqu'au parc - pas question de passer sur le trottoir avec la poussette. Les amas de glace et de neige là où les gens n'ont pas déblayer leurs trottoirs ne la laisseront pas passer. Il faut de temps en temps une poussette et le reste du temps, là où les gens ont déblayer, il faut une luge. Donc les promenades avec le bébé sont hors de question. Sauf si bébé veut bien marcher et, puisqu'il veut aller au parc, il accepte de marcher de la voiture jusqu'au parc.


Il faut dire qu'il a les yeux plus grands que les jambes, pour peu dire.


Le chien, lui, saute de joie, creuse de grands trous dans la neige et cherche à comprendre pourquoi il n'arrive toujours pas à faire ses besoins. À chaque fois qu'il s'accroupit, il s'enfonce dans la neige et ses fesses touchent à la neige. Voilà deux jours que le pauvre est constipé à force de ne pas pouvoir trouver l'endroit idéal qui ne s'enfoncera pas sous ses pattes. C'est son premier hiver, sa première neige. Bientôt, il aura compris que s'il veut faire ses besoins de temps à autre, il faudra qu'il soit moins frou-frou.


Revenons à nos moutons. Le bébé part en expédition vers le parc. Le problème est que dans la neige, il est loins le parc. Bébé se tient bien sur ses jambes normalement mais dans la neige, il chute toutes les trois secondes. Ça serait drôle si Simone ne savait pas que dans quelques instants, elle sera en train de transporter bébé dans ses bras.


Le chien voit un écureuil et se met à aboyer. Il y a un écho. Forcément, l'imbécile aboie encore, puisqu'il croit qu'il y a un autre chien. Si Simone n'avait pas de bébé dans les bras, elle mettrait fin au bruit infernal mais elle est coincée.


Le bébé tente de monter les marches du toboggan. Il glisse et tombe et glisse encore. Arrivé en haut, avec l'aide de Simone, il zyeute le toboggan, remplit à craquer de neige. Le chien, intrigué, monte les marches du toboggan sans problème. Il s'asseoit à coté de bébé et, ensemble, ils regardent le toboggan. Le chien tente la descente mais il ne fait que marcher. Il y a trop de neige.


Tuesday, November 18, 2008

I like skiing and all, but you can only do it in winter and it's COLD outside!



Simone tried to put on a happy face. With a puppy in the house and a toddler with attitude, the weather outside plays a major factor in how the day progresses. As long as the stroller worked, even when the temperature dipped, things moved along relatively swimmingly.
Two days ago, Barrie got hit with its first real blast of winter weather. Yes, yes, Simone knows. Technically, seeing as we're still in November, it's not winter yet. Someone needs to tell that to the weather God though, because based on the thick layer of snow on the ground, it's winter in this part of Ontario.


Simone, trying not to be discouraged, put on the dog's leash. Okay, so far it was easy. Next, she put on the baby's yellow rubber boots. Oh, wait. Better put the snowpants on. It's cold. Remove boots, put on snowpants. Put on boots. Put on jacket. Offer hat to recalcitrant toddler. "No, no," screams the toddler.


Simone whips open the front door and a gale of wind flies in. The toddler makes a face but accepts the hat. And the mittens. However he refuses to board the stroller.


Simone stands there, undecided, for a few moments. Is it better to push the empty stroller or to risk being told by the short boss, "K'wee", after an extended encounter with the snow. She finally decides to go with the stroller.


The dog bounds out, perfectly thrilled with the white stuff. Until he realizes that there is nothing left but sidewalks. And he does not like to do his business on the sidewalk. That's wrong! Well, it is wrong but what are you gonna do? Everytime he thinks he's smelled a likely spot, he hops up into the snow and promptly sinks in the white fluffy stuff, thereby freezing all the body parts that might wish to spit out bodily fluids. Even when he sinks only a little, enabling him to pee, his poo crouch sinks just enough for the butt to get stuck in the snow.


In the meantime, the baby has taken ahold of Simone's hand. He walks very slowly. The dog pulls forward very hard in his search for the perfect spot. The stroller keeps bumping over snow pellets the size of a Neanderthal skull.


The baby, undeterred, says, "Eeee!"


The translation of this can either be "Elephant" or "Playground", depending on the situation. Since an elephant in the winter streets of Barrie would be more than unusual, Simone guessed that the boy wanted the playground. Why? One can only guess. The playground was as covered with snow as everywhere else.


Some intense negotiations followed, during which the dog was allowed to roam free. He took advantage of the distraction to unload everything he'd been holding back in the nicely shovelled out bus stop area.


Finally, it was agreed between Simone and the boss, that the stroller could not possibly make it through the snow. The boss would have to board the stroller, everyone would walk back to the car and Simone would drive to a playground.


Stay tuned for part 2.

Monday, November 17, 2008

Un peu plus court par ici, un peu plus long par là!


Ça commence mal, se dit Simone. Il se doute bien qu'il y a quelque chose qui cloche. Simone s'approche de la porte d'entrée mais le bébé recule. Il n'est pas bête du tout...

"Allez, viens!" dit Simone.

"Chien," dit le bébé. "Vient."

"Ah, non, désolée," répond Simone. "Le chien reste dans la voiture aujourd'hui."

Normalement, lorsque nous venons chez la coiffeuse, c'est pour que notre chien et le sien jouent ensembles. Aujourd'hui, bébé a les cheveux trop longs et il lui faut une belle coupe de cheveux. Le problème c'est que bébé n'aime pas du tout qu'on lui coupe les cheveux.

Simone insiste que bébé doit entrer dans le salon de coiffure. Bébé le fait mais il se met à pleurer. Le bruit qu'il fait augmente peu à peu pour se transformer en hurlements.

Le mari de la coiffeuse accoure. Lui aussi travaille à la maison.

"Qu'y-a-t-il?" s'exclame-t-il.

"Il y a que Benjamin va se faire couper les cheveux," explique Arlène, la coiffeuse.

"Ça n'a pas l'air de lui plaire," remarque M. le mari de la coiffeuse judicieusement avant de disparaitre dans la maison.

En effet, Simone a enlevé le manteau d'hiver du petit mais cela ne l'a pas calmé. Au contraire, ses hurlements continuent de s'amplifier.

L'opération est difficile. Ce n'est pas la première fois qu'Arlène essaie de couper les cheveux de Benjamin. Cette fois-ci, aura-t-on droit à des coups de pied et de violents changements de direction avec la tête? Il faut dire que la coiffeuse manie une méchante paire de ciseaux!

Dix minutes plus tard, on libère M. Benjamin des bras de Maman. Simone le tenait entre ses bras, la tête collée contre sa poitrine et les bras coincés sous les bras de Simone. Simone a beau aimer faire des exercices, il y a de jours ou elle préférerait un peu plus de calme...

Friday, November 14, 2008

Maybe the dog can help with this one...


They finally arrived yesterday. Simone and her husband had taken thousands of pictures with their digital camera over the last couple of years. Dutifully, they loaded all of them onto the computer. The sheer volume of them restricted any printing endeavours they might have envisioned. The small colour printer they own would have done the job well enough but would also have cost a fortune in cartridges and parts. Similarly, copying the pictures onto disks or memory sticks and bringing them to a booth at the local grocery store would likely have overloaded the machine's capacity.

Then it occurred to Simone's husband that they could send the pictures to a printing facility and have the prints shipped back to them.

And so it was done.

But.

Now there are close to 2000 prints sitting in boxes on the computer desk, waiting to be sorted. Some pictures will remain with Simone. Others were printed solely for her husband's enjoyment and should probably be kept under lock and key so that the kids never, ever see them. And the majority of them were printed with the laudable but perhaps foolhardy idea that they could be placed in various photo albums and given out as Christmas presents.

Sigh.

Simone knew she wasn't busy enough and this sure proves it!

Thursday, November 13, 2008

Tout est bien qui finit mal


Il est cinq heures de l'après-midi et déjà, il fait noir. Le match de volleyball du garçon de 13 ans vient de se terminer et Simone appelle la fille de 10 ans pour lui dire qu'il est temps de rentrer à la maison. Ils sont tous dans le gymnase de l'école secondaire francophone de Barrie pour observer le match entre l'équipe anglophone du garçon de 13 ans et l'équipe de Nouvelle-Alliance. L'équipe anglophone remporte le premier match mais perd les deux autres.
Le garçon de 13 ans a beau être sportif, son cerveau ne fonctionne pas toujours à temps plein. Il enfile son manteau mais, malgré la température qui a chuté à moins de 3 degrés Celsius, insiste qu'il doit porter ses shorts à la maison parce qu'il a oublié ses pantalons à l'école.
La fille de 10 ans n'est pas pressé de quitter l'école parce qu'elle a deux amies avec qui elle s'entend bien qui sont encore là. Pas question de trainer pourtant. Le plus petit commence à s'ennuyer et le chien attend dans la voiture le retour de ses maitres et, surtout, sa sou-soupe.
Simone dit au garçon de 13 ans qu'il peut s'asseoir devant à condition de gentiment poser le sac d'école de sa soeur sur la banquette arrière. Le sac était sur le siège avant. Il prend le sac d'école et le pose dehors.
Évidemment, la fille se met à hurler.
Simone prend le sac et le pose sur la banquette arrière, attrape le bébé qui menace d'aller se promener dans le stationnement de l'école et l'enfonce dans son siège de bébé - ceci après avoir habilement enlevé la serviette qui recouvrait le siège en vue d'empêcher le chien de grignoter la ceinture de sécurité du petit. La fille fait le tour de la voiture, s'asseoit et pousse des cris parce qu'elle n'arrive pas à retrouver sa ceinture de sécurité. Il y a une couverture sur toutes les ceintures de sécurité de la banquette arrière parce que le chien les aime beaucoup.
Le garçon de 13 ans râle. "Mais met ta ceinture! Je veux rentrer à la maison!"
Elle met sa ceinture mais les cris, ponctués d'aboiements et de sons incohérents de la part du chien et du bébé, remplissent la voiture.
"J'ai une idée," annonce le garçon de 13 ans. "Je parie que je peux rester silencieux plus longtemps que toi." Il pointe l'index vers sa soeur. Il en profite pour lui lancer un petit coup contre l'épaule.
"Jamais de la vie!" s'exclame-t-elle.
Simone pense que pour une fois, le garçon a eu une merveilleuse idée.
Le silence dure pendant à peine cinq minutes. Le garçon, après avoir tenté de faire parler sa soeur en faisant des grimaces et en lui lançant des coups de poings, décide qu'il faut changer les règles du jeu.
"Ah non," proteste Simone, déçue que le silence aie duré si peu de temps. "Tu as perdu."
Simone ne se plaint pas trop. Après tout, elle a eu droit à plusieurs minutes de paix.

Wednesday, November 12, 2008

Eternally Hopeful


It's 8 am and the Grade 5 kid is at the computer working on her math homework.


The Grade 8 kid shoves the chair in which she sits. Since the chair is on wheels, Miss Grade 5 goes smashing into the desk.


"Get away, get away, get away," she repeats in a monotone. She keeps going as the Grade 8 kid shoves her a couple more times before skipping a short distance away.


"Tell her to stop saying 'Get away'," orders the Grade 8 kid.


Simone sighs.


"Hey, what a doofus!" cries the Grade 8 kid. "She just used the calculator to subtract 840 from 840! It's zero, doofus!" He slouches into the couch to better appreciate the Grade 5 kid's reaction.


"I knew that," says the Grade 5 kid with a nasal whine.


"Don't you have to make your bed? Brush your teeth?" Simone asks the Grade 8 kid hopefully.


"Nope," he replies triumphantly. "I'm not leaving for school until 8:45 this morning."


Simone sighs again.


"How do I do this?" The Grade 5 kid asks.


Miraculously, the Grade 8 kid gets up. "Let me see," he says. Second miracle of the morning, he doesn't simply give the Grade 5 kid the answer either. "You have to divide the first number by the second," he instructs.


Simone smiles to herself. Hope springs eternal.

Tuesday, November 11, 2008

Il pleut, il neige...








C'est le mois de novembre à Barrie. Quelle joie! Nos sorties aujourd'hui ne se sont pas bien passées du tout. Le petit n'apréciait guère le froid, la neige qui lui collait au visage ou sa mère qui voulait qu'il porte ses mitaines et sa tuque. Il a carrément refusé de porter sa tuque et a enlevé ses mitaines à coups de mains et de dents.


Deux ou trois minutes passèrent avant que le froid ne commencent à lui faire mal au joues et aux doigts.


"Veux-tu porter ta tuque maintenant?" demanda Simone.


"NAA!" hurla-t-il.


Simone haussa les épaules. Pour sa part, elle était bien habillé avec des bottes d'hiver, de grosses mitaines et une tuque qui recouvrait ses oreilles.


"Et tes mitaines, tu veux les porter?" demanda Simone pour la forme.


"NAAA!" Le bébé avait les joues rouges, les doigts de la même couleur et une expression obstinée sur son visage.


"Tu sais que tes doigts et ta tête te font mal parce que tu ne portes pas tes mitaines et ta tuque?"


Le bébé poussa un cri incohérent.


Bon, Simone continua à pousser la poussette. Quelques passants regardèrent le bébé avec de la pitié reflétée dans leurs yeux. Une dame s'arrêta même pour adresser le bébé, "Il faut dire à ta maman de ne pas te laisser sortir sans ta tuque et tes mitaines!"


Simone eu grande envie d'écraser cette dame mais la poussette ne lui aurait pas fait assez mal...

Monday, November 10, 2008

Using Flashbacks

Apparently, the use of flashbacks in writing novels, screenplays and any other sort of work sold to the public is... passé. Stories must proceed in an orderly, chronological order to appeal to the public. Confusing storywriting features such as flashbacks, the use of the word "had" and events happening out of sequence must be avoided at all costs.

Interestingly enough, some bestselling authors still use such outdated writing techniques. Someone must have forgotten to mention to them that they need to write in a prescribed, chronological order if they ever want to sell their books. We don't want to confuse the reader, after all.

Here's the thing though, Simone actually likes a story that challenges her at least a little. Simone enjoys romps that take her in and out of time. If all stories really did follow a set pattern in order to become marketable, Simone would have stopped reading out of sheer boredom a long, long time ago.

Here's to hoping that the outdated becomes "new" and welcome once again. Soon.

Friday, November 7, 2008

Vive le spa!


Lorsque le spa de Simone est arrivé au début du mois de juillet, elle avais hâte de l'utiliser. Elle a attendu avec impatience qu'il soit rempli et a à peine frissonné parce que l'eau du spa ne s'était pas encore réchauffée. Simone a utilisé le spa presque chaque soir cet été, malgré les moustiques et la chaleur qui rendait les bains difficiles à endurer pour plus de dix minutes.

Il y a eu un répit de deux mois lorsque l'école a commencé en septembre. L'eau était sale et il fallait vider le spa. Simone n'a pas eu le temps de le faire jusqu'à la fin du mois d'octobre et à ce moment-là, elle avait perdu l'habitude d'utiliser le spa. Elle parlait même de le vider pour faire des économies cet hiver.

Et voilà qu'hier soir, Simone s'est enfin décidé à plonger dans le spa. Quel bonheur! Pas de moustiques au mois de novembre: ils font tous la sieste. Elle a passé presqu'une demi-heure sous les jets. Ses épaules, son cou, son dos - tout, enfin, se sent mieux aujourd'hui.

Le seul hic, s'est que les enfants s'opposent à ce que Simone entre dans le spa sans maillot de bain. Il faut, malheureusement, se conformer des fois...

Thursday, November 6, 2008

Sunny days in the park


The beginning of November usually means cold, blustery weather. The last three days have been a blessed exception and Simone intended to make the most of this blip in the weather radar today. Usually, her mornings are a round of errands, meetings, duties, chores, appointments and endless things to do. This particular Thursday morning, the day was blissfully void of any requirements save to enjoy the day.

And what a day it was! The sun shone bright in the sky and, after an exerting five minute walk, Simone was forced to remove her black coat because it was simply too hot to wear it. Baby B refused to put his coat on and Eliot the dog remedied the heat dilemma by letting his tongue hang out for air.

When they arrived at the first playground, Baby B prompthly removed his yellow boots from his person. He wasn't wearing any socks and Simone did not fuss much about the lack of footwear. Eliot stared expectantly at Simone and bounded happily toward the slide once she removed his leash. They all took turns sliding down the slide, digging in the sand and wrestling in the dirt.

When another young fellow arrived at the playground with his attendant slave, Baby B decided he'd had enough and said, "Come!" to his slave, Simone.

They headed toward another playground. Simone felt that such a warm, beautiful day with nothing to do ought to be enjoyed to its fullest.

At this new playground, a large group of daycare children cavorted about. Two of them howled in fear when they saw Eliot. Another approached cautiously, introduced himself to the dog by way of letting Eliot smell his hand, then did not leave the dog's side for the remainder of the visit to the playground.

Baby B, for his part, darted for the sand toys that the daycare providers had thoughtfully brought along and left unattended in the sand. A frenzy of castle and tower building followed, with extensive commentary and instructions from Eliot's new groupie, as well as some well-directed castle and tower destruction by Baby B and a baby girl who occasionally wobbled by before scurrying away as soon as Eliot barked.

The next stop was Jeff's house. Jeff is 6 months older than Eliot and the two dogs love to play together. Simone rang the doorbell and Jeff's owner answered.

"Can Jeff come out to play?" asked Simone.

The two dogs then bounded, leaped, bit and rolled for twenty minutes. At that point, Simone felt a little hungry and decided it was time to go home to hang the laundry outside to dry.

In November. Who'd have thunk it?

Wednesday, November 5, 2008

L'histoire de Maverick


Vraiment, Simone trouve des idées un peu partout. Aujourd'hui, elle se promenait avec le chien et poussait le patron, bébé B dans sa poussette. Simone venait de s'arrêter pour répondre à une dame qui se penchait hors de la fenêtre de son camion pour en savoir plus au sujet du chien. Deux dames était à coté de Simone, debout sur le trottoir en train d'attendre l'arrivée de leur autobus.

"Il est beau, votre chien," dit l'une. "Et le bébé aussi," s'empressa-t-elle d'ajouter.

"Il a de grandes oreilles; elles lui vont bien," remarqua l'autre.

"J'espère que vous parlez du chien et non du bébé!" fit Simone.

Les deux dames se mirent à rire.

"Votre chien a la même allure que Maverick, le chien de mon frère," dit une d'elles. "Sauf que le chien de mon frère est beaucoup plus gros. Il aime courir en ligne droite et faire renverser les gens sur son passage, comme s'il jouait aux quilles."

Simone jeta un coup d'oeil inquiet vers Eliot mais celui-ci n'avait pas l'air d'avoir envie de jouer aux quilles.

"Mon frère," continua la jeune femme, "il est pompier. Il y a un an, il y a eu une dispute entre deux voisins. Le monsieur avait un berger allemand male et sa voisine avait une femelle de la même race. Le monsieur s'opposait à ce que son chien ait des petits mais son chien est tout de même allé visiter la chienne et elle est tombée enceinte. Le monsieur était furieux. La dame lui a promis qu'elle s'occuperait des chiots et qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Un jour, elle est partie faire ses courses et lorsqu'elle est revenue, elle a trouvé son voisin en train d'essayer de noyer les chiots dans un baril. Elle a contacté les urgences et mon frère, un des pompiers qui a répondu à cet appel, en a profité pour adopter un des petits berger allemands. C'est comme ça que Maverick fait maintenant parti de notre famille."

Leur autobus est arrivé, ce qui a mis terme à leur conversation. Simone n'a pas pu expliquer comment Eliot est arrivé dans leurs vies. Il faut dire que puisqu'il vient d'un chenil, l'histoire risquait de sembler bien banale!

Tuesday, November 4, 2008

La crise de lundi soir

Ne r'fait pas, ça, Nan! (le bébé a nommé Simone "Nan")





À première vue, cela semblait être une bonne idée. Le bébé était bien installé devant la télé avec son grand frère de treize ans, en train de regarder une émission qui plaisait beaucoup au plus jeune. Maman et Papa devait aller au bureau de poste et si on dérangeait le patron (c'est à dire le bébé), il ne serait pas content du tout.


"Tu penses que tu seras capable de t'occuper du petit pendant quelques minutes?" Simone demande au plus vieux. Le bureau de poste n'est pas loin du tout.


"Bien sur!" s'exclama l'adolescent.


Départ précipité vers la voiture - avec le chien. Il ne faut pas trop en demander à l'ainé!


Le détour au bureau de poste dure plus longtemps que prévu car même si le paquet est bel et bien sur place, l'ordinateur prétend que c'est faux!


Au retour, Simone et son mari retrouvent le bébé sans pantalons et sans couche en train de hurler sur le plancher du couloir. Son grand frère pleure, le téléphone entre ses mains.


"Mais où étiez-vous?" s'écrie-t-il. "Le bébé était en train de s'étouffer!"


Le temps de calmer l'un et l'autre, et il fallut remettre la couche sale sur les fesses du bébé car il refusait carrément d'enfiler la couche propre qu'on lui proposait (et pourquoi insister alors qu'il était déjà dans tous ses états...), une heure avait passé.


Le bébé avait une sucette lorsque Maman et Papa sont partis. Lorsque bébé a terminé sa sucrerie, il s'est mis à tousser. Grand frère, pris de panique, se mit à taper dans le dos de son cadet. Le petit, pas fou, a tenté de s'échapper et (là on se l'explique mal) à se déshabiller. Le grand pleurait, effrayé de nous revoir avec un bébé mort (et à moitié nu) entre ses bras et le petit hurlait parce qu'il avait mal au dos.


La sortie a duré... 20 minutes.


Leçons apprises?


... ne pas laisser le petit avec son grand frère


... toujours prendre le portable avec soi, même pour les sorties de courte durée


... des fois, ça vaut la peine d'interrompre l'émission du bébé!

Monday, November 3, 2008

Birthday Parties

Happy Birthday, Joey (he hates the paparazzi)!
Simone Maroney learned a valuable lesson: if the cost of the meal is less than $10 per person for a buffet, chances are the food will be... less than quality. Perhaps there are exceptions to this rule but last Sunday, when she helped her stepson celebrate 13 years of wreaking havoc on an unsuspecting world, Simone ate a lot of junk. Really, who would marinate pasta salad in beer anyhow? A fellow diner suggested that perhaps the kitchen ran out of vodka.

Simone imagined the scene all too well.

The two cooks banter back and forth in the kitchen.

"Hey," says Cook A. "We're out of vodka for the pasta salad!"

"That's because you drank the rest of the bottle last night, you alkie!"

"Give me this," Cook A tears the beer bottle out of Cook B's hands.

"What the devil? I wasn't finished drinking that, you know?"

Cook A pours the remains of the beer into the pasta salad. "You don't need it. You already drank 10 of them. Consider this a donation to the restaurant patrons. If they eat our food, they need all the booze they can get their hands on!"

Simone did not eat her pasta salad after having tasted it, for the record.